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Netoge no Yome : mariés en ligne, perdus hors-ligne

Dans un monde où le virtuel s’immisce partout, que se passe-t-il quand les frontières entre jeu et réalité deviennent floues ? "And You Thought There Is Never a Girl Online?" explore ces zones d’ombre à travers un groupe de joueurs dont les liens dépassent l’écran... Mais jusqu’où ?

Netoge no Yome Image

Avant-propos

And You Thought There Is Never a Girl Online? (Netoge no Yome wa Onnanoko ja Nai to Omotta?) est une adaptation animée diffusée au printemps 2016, basée sur le light novel de Shibai Kineko.

Dans l’univers du jeu en ligne Legendary Age, un MMORPG dans la veine de World of Warcraft, Hideki "Rusian" Nishimura vit une expérience traumatisante : après avoir demandé en mariage une joueuse, il découvre que celle-ci était en réalité un homme. Depuis, il s’est juré de ne plus jamais faire confiance aux filles en ligne.

Quelques années plus tard, il rejoint une guilde appelée Alley Cats, et accepte la proposition de mariage d’une mystérieuse joueuse nommée Ako. Lorsque les membres du groupe décident de se rencontrer IRL, Rusian tombe des nues : non seulement les membres de la guilde sont des filles, mais en plus, ce sont ses camarades de lycée. Ako Tamaki est une joueuse accro et introvertie, Akane est connue sous le pseudo "Schwein", et Kyo, alias "Apricot", est la présidente du conseil des élèves.

Pour aider Ako, qui a du mal à faire la distinction entre réalité et virtuel, le groupe décide de fonder un club de jeu dans leur lycée. Ce lieu devient à la fois un refuge et un terrain d’interactions improbables, mêlant situations comiques, moments touchants, et quelques prises de tête en bonus.

Mon avis personnel

J’ai découvert cet animé récemment, et il m’a charmé par sa simplicité. J’ai retrouvé ici un humour très geek, des références familières, et surtout un groupe dont l’alchimie fonctionne super bien. Chacun des personnages a son tempérament : Akane est impulsive et sanguine, Kyo fait office de leader avec autorité, et Ako... elle est tout simplement adorable. Très émotionnelle, compassionnée, elle m’a vraiment touché, notamment dans sa manière de s’attacher à Rusian.

Certes, il y a certaines scènes plutôt ecchi. Mais ce qui m’a le plus accroché, c’est la relation entre Ako et Rusian, pleine de maladresses mais sincère. Leur dynamique m’a souvent fait sourire, et parfois ému, surtout dans les passages où Ako se sent mise à l’écart. Rusian n’est pas toujours très expressif, mais on sent qu’il tient profondément à elle.

Ce que j’ai aussi apprécié, c’est que l’histoire reste accessible. Pas besoin de suivre un fil rouge hyper complexe : tout est simple, fluide, et ça fait du bien. J’ai déjà vu des animés avec des intrigues embrouillées et des dynamiques trop tordues à mon goût. Celui-ci, au contraire, m’a semblé familier et reposant.

C’est un peu dommage qu’il n’y ait qu’une saison. J’aurais aimé voir comment les relations auraient évolué dans la suite des tomes du light novel. Mais en même temps, l’univers a été bien présenté et se suffit presque à lui-même.

Fait intéressant

L’animé adapte les quatre premiers tomes sur les dix-neuf du light novel. Si une suite devait voir le jour, elle pourrait explorer la progression de la relation entre Ako et Rusian, ou creuser davantage le passé de certains personnages, comme celui d’Akane ou Kyo.